Aude Coche Subijana

Née altérée, Abîmée par votre monde, Dissociée de vos agissements, Colère enflammée, De nos disparités proclamées, Refus de coopérer.

Passion amoureuse ou avancement social, Senti-mental. Le dicton te dit que nul ne s’oppose, pas même toi dans une dualité unifiée. S’autoriser à l’autonomie la plus complète, Lâcher tout lien aux attachements avec pour valeur le familial, Se sentir complète.

Celui qui s’étend sur la terre, Pour voie celle du pacificateur, Chemin de grande ampleur, Le mythe à expérimenter pour enseigner, La maîtrise, l’autonomie, Être celui que tu as décidé d’incarner, Guérison à la clé.

N’être à personne, Belle de nuit, Solitude pour étreinte, Liberté consumée, Solidité incarnée.  

À la pénombre qui rend pensif, Une caresse du souvenir ventant mélancolie. Venue la nuit, passage délabré ressurgit, Simulacre d’une silhouette aux semblants de déjà-vu, Hurlevent n’est que chimère d’un toi tamisé aux douleurs du passé anachronique.

Rêver de liberté, Sortir de sa résine, Parce qu’étouffé, Vivre en mers agitées, Adieu le moi asphyxié.

L’Amour au mauvais instant, Toi et moi, Laissés comme perdants, Surprise et patience dit le temps.

La lumière dans ton cœur d’abord, L’obscurité ne résiste au soleil intérieur.

Monde en transition, Tentation de la chute d’une civilisation, Se relever, Cesser toute infamie. Espoir mêlé aux agissements, Pour une liberté manifestée, Justesse de ne plus être tenue en laisse Lâcher l’ancien pour renaître.